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Au temps de la miséricorde

Notre-Seigneur a dit à sainte Faustine : « Je donne à l’humanité sa dernière planche de salut - c’est-à-dire le recours à ma miséricorde. »[1]. A l’ouverture du temps liturgique consacré à la divine Miséricorde, nous proposons de faire découvrir ce trésor aux enfants, en le mettant à leur portée, à travers :

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  • Une présentation de la miséricorde

  • Deux témoins de miséricorde : sainte Faustine et Anne-Gabrielle

  • Des pistes concrètes pour vivre la miséricorde, seul ou en famille

  • Une illustration à colorier du Christ miséricordieux

  • Un document téléchargeable contenant la neuvaine et le chapelet à la divine Miséricorde (onglet propre)

 

Le temps et la fête de la divine Miséricorde

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Le carême se termine bientôt. A partir de Vendredi Saint, nous allons entrer dans le temps de la Miséricorde. Ce temps durera jusqu’au dimanche après Pâques, fête solennelle de la divine Miséricorde. C’est Jésus lui-même qui a demandé à sainte Faustine que cette fête soit instaurée. Le pape saint Jean-Paul II a répondu au désir de Jésus en instituant cette fête pour l’Eglise universelle en l’an 2000.

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[1] Sœur M. Faustine Kowalska, Petit Journal (5e édition), Deuxième Cahier, § 998.

La présentation de la dévotion à la divine Miséricorde, à partir de l'exemple d'Anne-Gabrielle, se fait difficilement sur un smartphone. Vous la retrouverez sur la version "ordinateur" du site ou en téléchargeant ce document et le dessin correspondant.

La miséricorde

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C’est l’Amour infini de Dieu pour nous,

  • qui nous a envoyé son Fils Jésus pour nous sauver du péché,

  • qui pardonne sans cesse nos fautes, pourvu que nous les regrettions sincèrement,

  • qui nous aime sans condition, malgré notre ingratitude et nos faiblesses.

 

La miséricorde est un trésor inépuisable, un don de Dieu pour toutes les âmes de toute l’humanité !

 

 

Sainte Faustine et la miséricorde

 

Sur terre, Jésus a choisi une messagère particulière pour faire connaître au monde entier son infinie miséricorde. Cette messagère est une religieuse polonaise, sœur Faustine Kowalska. Elle vécut de 1905 à 1938. Jésus lui a confié de nombreuses missions :

  • faire peindre un tableau du Christ miséricordieux.

  • réciter le chapelet à la divine Miséricorde.

  • écrire et réciter la neuvaine à la divine Miséricorde.

  • faire instituer la fête de la divine Miséricorde.

Guidée et soutenue par Jésus, sainte Faustine a œuvré toute sa vie pour faire connaître l’immense trésor d’Amour de Dieu pour les âmes.

 

Sainte Faustine a été une messagère mais aussi une ouvrière : elle a vécu elle-même la miséricorde en étant miséricordieuse pour les autres.

 

Elle a prié et imploré la miséricorde pour les mourants, les âmes du purgatoire, les pécheurs, les sœurs désagréables avec elles, le Pape, l’Eglise, la Pologne et le monde entier.

 

Elle a offert sa maladie, ses peines et ses fatigues pour réconcilier les âmes avec Dieu. Elle a offert toutes les souffrances de son corps, de son âme et de son cœur pour ramener les âmes à Dieu. Un jour de très forte fièvre, elle raconte : « J’ai envie de quelque chose de rafraîchissant à boire et il est même arrivé de n’avoir même pas un peu d’eau dans ma cruche. Tout cela, Jésus, pour obtenir Ta miséricorde pour les âmes. »[1]

 

Et quand elle n’avait plus rien à offrir, sainte Faustine s’offrait elle-même pour le salut des âmes, désirant « devenir hostie de sacrifice pour les pécheurs. »[2] Brûlant d’amour pour Dieu et pour les âmes, sainte Faustine a reçu le titre d’ « apôtre de la miséricorde ».

 

[1] Sœur M. Faustine Kowalska, Petit Journal (5e édition), Sixième Cahier, § 1647.

[2] Sœur M. Faustine Kowalska, Petit Journal (5e édition), Deuxième Cahier, § 908.

Anne-Gabrielle et la miséricorde

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Offrir et prier pour le salut des âmes n’est pas une mission réservée aux adultes. Anne-Gabrielle, par son exemple, nous montre que les enfants peuvent eux aussi participer à la conversion des pécheurs et au salut des âmes.

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Anne-Gabrielle savait qu’elle pouvait donner une dimension supérieure, une dimension spirituelle, à ses souffrances en offrant sa maladie. C’est pour cette raison qu’elle a dit : « Même si je n’aime pas être malade, j’ai de la chance d’être malade car je peux aider le Bon Dieu à faire revenir les gens vers Lui » (mai 2009). Comme elle avait conscience du prix de cette offrande, Anne-Gabrielle tentait parfois de l’évaluer en disant : « Je pense que cela vaut au moins pour dix âmes » (juillet 2010). Savoir que sa souffrance n’était pas inutile a réconforté Anne-Gabrielle. Comme un jour sa Maman lui rappelait la valeur de ses souffrances en lui disant « Ma chérie, tu te rends compte de toutes les âmes que tu sauves en ce moment ? » Anne-Gabrielle, avec surprise et bonheur, a répondu : « C’est vrai, maman, j’en sauve beaucoup ? » (16 juillet 2010). Elle ne cherchait pas à souffrir mais, puisqu’elle ne pouvait pas éviter cette souffrance, elle était heureuse de la vivre avec Jésus et de participer ainsi à sa passion rédemptrice.

 

Anne-Gabrielle a choisi d’offrir ses souffrances pour ceux qu’elle estimait plus malheureux qu’elle :

- les âmes du purgatoire qui « ne peuvent plus rien pour elles » (mai 2009).

- les autres enfants malades : « pour que les petits enfants ne souffrent plus » (mai 2009).

- « les pauvres pécheurs » (12 février 2010) qui continuent à se perdre malgré la Passion de Jésus.

 

Anne-Gabrielle n’a pas choisi sa maladie mais elle s’en est saisie pour lui donner une dimension surnaturelle, c’est-à-dire pour qu’elle serve à quelque chose de plus grand et de plus beau. Elle lui a donné un sens particulier en l’employant pour le salut des âmes.

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Et moi, comment puis-je vivre la miséricorde ?

 

Je peux poser des actes concrets :

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Offrir ce qui m’arrive et que je n’ai pas choisi : peines, contrariétés, difficultés, restrictions de liberté, maladie, en particulier en cette période de confinement

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Offrir des choses que je choisis : sacrifices, renoncements, prières, efforts notamment pour faciliter la vie avec ceux qui m’entourent en évitant ce qui peut les irriter

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Définir la ou les personnes envers lesquelles je vais être miséricordieux

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Unir mes difficultés et mes souffrances à celles de Jésus souffrant sur la croix

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Recourir dès que ce sera redevenu possible au sacrement de la confession pour demander pardon à Jésus pour mes fautes ; en attendant, prendre conscience de mes péchés et les regretter.

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En famille, nous pouvons aussi :

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Etre indulgents pour les défauts de ceux qui nous entourent, alors qu’ils sont plus marqués en période de confinement

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Nous demander pardon pour nos offenses

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Apprendre le chapelet de la divine Miséricorde et le réciter tous ensemble

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Réciter ensemble la neuvaine à la divine Miséricorde à partir du Vendredi Saint

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Mettre l’image du Christ miséricordieux dans le coin prière ou l’oratoire familial

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RÉFLEXION SUR L’ILLUSTRATION

A proposer de préférence avant la réalisation du coloriage.

 

Quels personnages est-ce que je reconnais sur ce dessin ?

 

Au centre, Jésus Miséricordieux

A droite de Jésus, sainte Faustine Kowalska

A gauche de Jésus, Anne-Gabrielle

Des moutons

 

 

Que se passe-t-il ?

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Comme sur le tableau que Jésus a demandé à sainte Faustine de peindre, nous voyons ici Jésus miséricordieux.
Deux rayons sortent de sa poitrine, l’un signifie l’eau qui justifie les âmes. L’autre signifie le sang qui est la vie des âmes.
Jésus dit lui-même : « Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma miséricorde, alors que mon cœur, agonisant sur la croix,
fut ouvert par la lance. (…) Heureux celui qui vivra dans leur ombre.
 »[1]

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Les moutons représentent les âmes que sainte Faustine et Anne-Gabrielle veulent ramener à Dieu
par leurs prières, leurs sacrifices et leurs offrandes : malades, mourants, pécheurs, âmes du purgatoire…

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L’inscription « Jésus j’ai confiance en toi » rappelle celle que Jésus a demandé à sainte Faustine d’écrire au bas du tableau
du Christ miséricordieux : « Peins un tableau selon l’image que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en toi. (…)
Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue.
 »[2]

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Tous les personnages reposent sur un globe qui représente toute la terre : Jésus invite le monde entier à venir puiser
à la source de sa miséricorde : « La source de ma miséricorde a été largement ouverte par la lance sur la croix pour les âmes –
Je n’ai exclu personne.
 »[3] 

 

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[1] Sœur M. Faustine Kowalska, Petit Journal (5e édition), Premier Cahier, § 299.

[2] Sœur M. Faustine Kowalska, Petit Journal (5e édition), Premier Cahier, § 47-48.

[3] Sœur M. Faustine Kowalska, Petit Journal (5e édition), Troisième Cahier, § 1182.

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