Anne-Gabrielle n’est pas reconnue comme sainte mais l'Eglise permet aux fidèles d’invoquer un défunt dont ils pensent qu’il est saint ; à condition qu’il ne lui soit pas rendu un culte public, qui ferait croire que l’Eglise s’est déjà prononcée.
Pourquoi invoquer Anne-Gabrielle ?
Dans les dernières semaines de sa vie, elle a vécu et offert ses souffrances dans une union profonde avec le Christ.
Un soir que sa famille médite les Sept Plaies du Christ, Anne-Gabrielle tient à être présente malgré sa fatigue. Elle s’est installée sur le canapé du salon où personne ne la voit puisque tous sont tournés vers la statue de la Sainte Vierge. Tout à coup, un cri de douleur fait sursauter l’assistance : « Non ! C’est trop ! » C’est Anne-Gabrielle qui a crié. Affolée, sa mère se retourne immédiatement vers elle, pensant : « Ça y est ! Les douleurs sont revenues… déjà ! » Cependant, alors qu’elle s’attend à la voir prostrée sur elle-même, comme lorsqu’elle subit un accès, elle la trouve assise sur le canapé. Elle tient dans les mains une image du Christ en croix. Ses yeux sont inondés de larmes et, devant son regard interrogateur, elle explique à sa mère :
« Jésus... Il a trop souffert… » Son regard est empreint d’une détresse immense. Écrasée de souffrance, elle pleure pour celle d’un Autre, de cet Autre dont on perçoit quasi physiquement la présence, témoignant du degré d’amour qu’elle éprouve pour Lui.
A cette période, sa prière est d’une efficacité remarquée. Il n’est pas une grâce qu’elle n’obtienne du Bon Dieu. De nombreuses personnes demandent à sa famille de lui confier des intentions, pour une personne malade, pour éviter un avortement, pour un foyer qui se déchire. A chaque fois qu’on lui partage ces intentions, elle les écoute en silence, demande parfois des détails et acquiesce : « Je prierai pour eux ». Puis elle se recueille. Toutes les grâces qu’elle demande ces jours-là, elle les obtient. Elle prend les demandes sur elle presque physiquement ; c’est comme si elle vivait dans sa chair ce combat entre le bien et le mal et cela l’épuise.
Aujourd’hui, Anne-Gabrielle n’est plus épuisée par les intentions qu’on lui confie. Et de nombreux témoignages montrent qu’elle reçoit ces intentions et que la Providence sourit à ses demandes.
Il est donc possible de confier des intentions de prières à Anne-Gabrielle en utilisant la neuvaine suivante, qui a reçu l’imprimatur de Mgr Rey en juillet 2018.
Le Catéchisme de l’Eglise Catholique précise la place des prières de demande : « Il y a une hiérarchie des demandes : d’abord le Royaume, ensuite ce qui est nécessaire pour l’accueillir et pour coopérer à sa venue. » CEC 2632.
Le Père Cyrille, osb, de l’abbaye du Barroux, a développé cette hiérarchie dans les demandes, dans un sermon que nous reproduisons avec son autorisation. A lire ici.
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Dans tous les cas, votre intention sera prise en charge par une équipe de volontaires qui accompagnent dans la prière ceux qui se confient à Anne-Gabrielle. Si vous le souhaitez et le précisez dans le formulaire, le postulateur pourra décider de partager votre intention sur la première page de ce site. Les intentions sont signées des initiales des personnes qui les confient.
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