Que trouverez-vous dans ce site ?
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Des présentations de la vie d’Anne-Gabrielle et de son chemin de sainteté.
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Des fiches catéchétiques, avec des coloriages, pour les enfants, à partir d’exemples tirés de la vie d’Anne-Gabrielle.
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Un onglet pour commander des exemplaires de la neuvaine par l’intercession d’Anne-Gabrielle, en français ; ou pour la télécharger dans d’autres langues. Avec un formulaire pour transmettre un témoignage en cas de grâces reçues en invoquant Anne-Gabrielle.
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Une présentation de livres et d’œuvres consacrés à Anne-Gabrielle.
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Une recension d’articles et d'entretiens sur Anne-Gabrielle et sa cause de canonisation (accès ici ou après les articles présentés plus bas dans cette page).
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Une présentation de la procédure de canonisation de l’Église, avec un historique de la cause d’Anne-Gabrielle.
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Deux formulaires : l’un, dans l'onglet contact pour transmettre un message à l'ancien postulateur et l’autre, dans l'onglet dons pour faire un don. Nous insistons sur ce point : vos dons et la vente des neuvaines sont les seules ressources pour mener à bien cette cause. Si, dans l’actuelle phase diocésaine, tous les intervenants sont bénévoles, ce ne sera plus le cas pour la phase romaine. Et la cérémonie de canonisation place Saint-Pierre à Rome coûte cher. Nous devons anticiper ces dépenses futures. Un grand merci à tous ceux qui soutiendront cette cause.
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Et, sur cette page d’accueil, des informations d’actualité.
Ce site est dédié à la cause de canonisation d’Anne-Gabrielle Caron. Il est animé par une équipe de bénévoles, constituée autour de l'ancien postulateur de la phase diocésaine de cette cause, au sein de l’Association Anne-Gabrielle, en relation étroite avec l’acteur de la cause, la paroisse personnelle Saint-François de Paule de Toulon, représentée par son curé, l’abbé Fabrice Loiseau.
Le rôle de ce site est de faire connaître Anne-Gabrielle dans les deux dimensions pour lesquelles l’Église canonise ses enfants : « En canonisant certains fidèles, c’est-à-dire en proclamant solennellement que ces fidèles ont pratiqué héroïquement les vertus et vécu dans la fidélité à la grâce de Dieu, l’Église reconnaît la puissance de l’Esprit de sainteté qui est en elle et elle soutient l’espérance des fidèles en les leur donnant comme modèles et intercesseurs. » (Catéchisme de l’Église Catholique.
N° 828.)
Bien sûr, nous ne préjugeons pas de la décision finale de l’Église, de canoniser ou non Anne-Gabrielle. Mais il est de notre mission de montrer en quoi elle peut être un modèle pour notre temps, pour les enfants comme pour les adultes. Et de permettre à ceux qui le souhaitent de confier des intentions de prière par son intercession. S'ils en reçoivent ainsi des grâces,
ils sont invités à en informer l'ancien postulateur.
Pascal Barthélemy, ancien postulateur diocésain
Le 9 décembre 2024
Dans notre actualité...
conclusion de l'enquête diocésaine
Vous pouvez voir ci-contre la cérémonie de la clôture solennelle de l'enquête diocésaine, le 7 décembre 2024.
Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a procédé à la conclusion de l’enquête diocésaine regardant la cause de béatification et de canonisation de la servante de Dieu Anne-Gabrielle Caron, le samedi 7 décembre 2024 en l’église Saint-François de Paule de Toulon.
Cette enquête a recueilli le témoignage des personnes qui ont connu la servante de Dieu, ainsi que les éléments permettant de mesurer ses réputations de sainteté et de signes. Ces éléments seront portés à Rome pour étudier s’ils permettent d’établir la certitude morale de la sainteté d’Anne-Gabrielle.
Le juge-délégué, le promoteur de justice, le notaire, le postulateur et la vice-postulatrice ont cessé leurs fonctions à l’issue de cette dernière session.
L’acteur de la cause, la paroisse personnelle Saint-François de Paule, représentée par son curé, l’abbé Fabrice Loiseau, désignera ultérieurement un postulateur romain qui sera chargé de mener la phase romaine de la cause après avoir suivi avec succès la formation du studium des postulateurs (janvier à juin 2024) et avoir été agréé par le Dicastère pour les causes des saints. Ce nouveau postulateur pourra alors demander au Dicastère l'ouverture de la phase romaine de la cause d'Anne-Gabrielle.
Sous la direction d'un rapporteur, il étudiera les éléments rassemblés lors de l'enquête diocésaine pour établir, sous la forme d'une Positio, l'argumentaire apportant la certitude morale de la sainteté d'Anne-Gabrielle. Cette phase dure en général trois à quatre ans. Une fois achevée, la Positio intégrera la file d'attente pour être présentée aux cardinaux, évêques et experts du Dicastère et, s'ils sont convaincus, le préfet du Dicastère proposera au pape de déclarer Anne-Gabrielle vénérable.
Un miracle sera nécessaire pour qu'elle soit ensuite déclarée bienheureuse, ce qui permettra un culte dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Un second miracle, survenu après la béatification, permettra la canonisation et le culte sera étendu à l'Église toute entière.
La phase romaine entraînera des coûts beaucoup plus élevés que la phase diocésaine. Alors, si la cause de canonisation d'Anne-Gabrielle Caron est importante pour vous, si vous avez sollicité son intercession, si vous souhaitez que sa cause aboutisse, faites un don en cliquant ici. Merci d'avance pour votre générosité !
Nous publions ci-dessous, avec l'accord de Virginie Marrocq, responsable du service communication du diocèse de Fréjus-Toulon, le dossier de presse réalisé pour la clôture de l'enquête diocésaine.
https://frejustoulon.fr/anne-gabrielle-caron-le-proces-de-beatification-touche-a-sa-fin/




Un article de Mathilde de Robien pour Aleteia, le 6 décembre 2024
Toulon, Chartres, la Pologne…
Le rayonnement discret mais réel d’Anne-Gabrielle Caron

Mathilde de Robien - publié le 06/12/24
La cérémonie de clôture de l’enquête diocésaine regardant la cause de béatification d’Anne-Gabrielle Caron, petite fille décédée d’un cancer à l’âge de 8 ans, a lieu ce samedi 7 décembre à Toulon. Rappelée à Dieu en 2010, elle touche largement les cœurs, en France et même au-delà.
Le diocèse de Fréjus-Toulon s’apprête à vivre un événement rare. Ce n’est pas tous les jours qu’un diocèse présente au Vatican une candidate à la sainteté ! La phase diocésaine de la procédure de béatification de la Servante de Dieu Anne-Gabrielle Caron étant achevée, une session solennelle de clôture se déroule ce samedi 7 décembre en l’église Saint-François de Paule à Toulon, présidée par Mgr Dominique Rey. Elle vient clore quatre années de travaux qui ont permis de rassembler de nombreux éléments dont une cinquantaine de témoignages qui vont être transmis à Rome en vue d’établir ou non l’état de sainteté d’Anne-Gabrielle Caron.
Née le 29 janvier 2002 à Toulon, Anne-Gabrielle Caron connaît une enfance heureuse dans une famille très croyante. À 6 ans et demi, elle se plaint de douleurs à la jambe droite. Le 24 février 2009, une biopsie osseuse révèle un sarcome d’Ewing, un cancer osseux très virulent. Éduquée dans la foi catholique, accompagnée par un prêtre, elle découvre qu’elle peut donner du sens à ses souffrances en les offrant à d’autres intentions, en union avec celles du Christ. Sa terrible maladie devient dès lors l’occasion d’une ascension spirituelle impressionnante pour une petite fille de son âge. Elle s’exprime par des phrases qui touchent profondément : "Je me dis parfois que le Bon Dieu m’en donne beaucoup : le mal au cœur, la chimio, les goûts quand j’ai mal. J’aimerais bien savoir pourquoi Il m’a choisie, moi, et pas quelqu’un d’autre. C’est quand même beaucoup. Mais je veux bien l’accepter. Je vous aime mon Dieu". Un jour, alors qu’elle souffre beaucoup, Anne-Gabrielle fait preuve d’une grande charité. Elle dit à sa mère : "Maman, vous allez me trouver très étourdie, car j’ai demandé au Bon Dieu de prendre toutes les souffrances des enfants de l’hôpital !" Elle décède le 23 juillet 2010 à l’âge de 8 ans. Son sourire, la manière dont elle a vécu sa maladie et offert ses souffrances, son amour pour la Vierge Marie, ses paroles lumineuses… sont autant de signes qui ont conduit sa paroisse toulonnaise Saint-François de Paule à présenter sa cause en vue de la canonisation.
Une petite Servante de Dieu de plus en plus invoquée
"De plus en plus de personnes connaissent Anne-Gabrielle et se tournent vers elle", confie à Aleteia l’abbé Jean-Raphaël Dubrule, Supérieur des Missionnaires de la Miséricorde Divine et prêtre auxiliaire de la paroisse Saint-François de Paule qui a notamment préparé Anne-Gabrielle à sa première communion. "Elle rayonne très fortement dans la communauté, dont certains membres l’ont connue, mais même au-delà de la paroisse. De plus en plus de fidèles font des neuvaines par son intercession, notamment pour lui confier des personnes malades". Demandes de guérison, espérance d’enfant, recherche de travail… De nombreuses intentions sont confiées à Anne-Gabrielle et il semblerait qu’elle nourrisse une affection particulière pour les familles ! Si elle n’est pas reconnue comme sainte, l'Église permet néanmoins aux fidèles d’invoquer un défunt dont ils pensent qu’il est saint à condition qu’il ne lui soit pas rendu un culte public. À titre privé, il est donc possible de confier des intentions de prière à Anne-Gabrielle en priant la neuvaine qui lui est consacrée et qui a reçu l’imprimatur de Mgr Dominique Rey en juillet 2018.
Une initiative soutenue par le diocèse de Fréjus-Toulon qui a imprimé et envoyé dans toutes ses paroisses pas moins de 250.000 images avec la photo d’Anne-Gabrielle et la prière. "Il y a la volonté qu’elle soit présente dans le diocèse", souligne le postulateur de sa cause, Pascal Barthélemy, précisant que si le diocèse estime qu’elle mérite d’être portée sur les autels, l’Église ne s’est pas encore prononcée sur le sujet. Et preuve de son rayonnement naissant, la prière de la neuvaine a été traduite et est disponible sur le site dédié à sa cause en douze langues (anglais, allemand, espagnol, portugais, italien, polonais, néerlandais, grec, tchèque, slovaque, russe et vietnamien), langues dans lesquelles ont été demandées des informations sur Anne-Gabrielle ou envoyés des témoignages de grâces reçues par son intercession.

Dame de bois
Autre signe, certes anecdotique mais qui dévoile une dévotion bien réelle, ces quelques commandes passées à Karine Carlier, fondatrice de la marque Dame de Bois, pour des petites quilles en bois représentant Anne-Gabrielle. "Je l’ai peinte trois fois, ce qui est beaucoup, car nous ne parlons pas d’une sainte", précise Karine Carlier. "Avec ces commandes personnalisées, il y a toujours de beaux échanges avec les clients qui me parlent de compassion, d’admiration - un peu comme avec le jeune Carlo Acutis -, envers des figures si proches de nous."
Des louvettes sous son patronage, jusqu’en Pologne !
Une figure qui marque, qui inspire, et notamment la jeunesse. Du haut de ses 8 ans, Anne-Gabrielle patronne déjà trois clairières de louvettes, chez les Scouts d’Europe : une en Vendée, une dans l’Oise et enfin, depuis l’été 2024, une en Pologne, à Bydgoszcz, dans le nord du pays. Elle-même était louvette à la meute 2e Toulon Europa Scouts. Dans l’Oise, c’est Virginie Jeannequin, ancienne cheftaine de groupe à la 2e Val de Nonette, qui a décidé de placer une nouvelle clairière créée il y a 5 ans sous le patronage d’Anne-Gabrielle. Plus jeune, elle était en classe avec la mère d’Anne-Gabrielle, puis l’a perdue de vue. Mais un jour, "juste au moment où nous montions la clairière", elle découvre le témoignage de son ancienne camarade à travers son livre Là où meurt l’espoir, brille l’Espérance. "La figure d’Anne-Gabrielle s’est très vite imposée à nous, comme une évidence", explique Virginie Jeannequin. "Nous avons été bouleversées par l’histoire de cette petite fille lumineuse, touchées par ses souffrances offertes, sa vie si courte mais si intense en amour et en héroïsme."
Clairière Anne-Gabrielle Caron, 2e Val de Nonette (Oise). AGSE

Cinq ans après, Anne-Gabrielle est toujours très présente dans la clairière oisienne. "Elle est présente à travers la prière, les jeux, les veillées, les valeurs véhiculées lors des camps... Nous l'invoquons souvent, particulièrement en début d'année lorsqu'il faut trouver des cheftaines pour renforcer une maîtrise", confie l’ancienne cheftaine de groupe qui a quitté ses fonctions cette année. "Anne-Gabrielle offre aux louvettes un exemple très proche, très concret. Et c’est un exemple porteur d’espérance : oui, il est possible, quand on a 8 ans, de faire de son mieux et de grandir dans un esprit de service, de joie et de fidélité", souligne Virginie Jeannequin. Anne-Gabrielle accompagne les louvettes par cette sainteté du quotidien. "Les louvettes grandissent avec elle. Elle est notre 25e petite louvette. Elle est notre petite louvette d'honneur !".
Patronne d'un chapitre du pèlerinage de Chartres
Et son patronage ne se cantonne pas aux clairières de louvettes. Depuis 2020, elle veille sur un chapitre "Famille" du pèlerinage de Chartres organisé par Notre-Dame de Chrétienté. Un chapitre accueillant une quarantaine de pèlerins (dont la moitié sont des enfants), créé à l'initiative d'un père de famille du Gard, Franck Jover. "Je connaissais l'histoire d'Anne-Gabrielle car nous étions aux Europa Scouts, mais ce qui a orienté mon choix vers elle, c'est le fait qu'elle puisse fédérer parents et enfants", explique le chef de chapitre. "Elle offre aux enfants un modèle contemporain d'acceptation, de désir de faire la volonté du Bon Dieu, et elle rappelle aux parents l'importance de la transmission de la foi. Finalement, elle nous engage tous, parents et enfants, à être des saints!". Le chapitre Anne-Gabrielle Caron, qui regroupait initialement des familles d'Avignon et ses alentours, accueille désormais des pèlerins de toute la France. "La figure d'Anne-Gabrielle a attiré certaines familles", affirme Franck Jover. "Lorsque des pèlerins du groupe confient des problèmes de santé, le chapitre prie une neuvaine par l'intercession d'Anne-Gabrielle. Chez nous, elle fait partie de la famille ! Les enfants l'invoquent spontanément, pour nous ou pour des proches malades, et elle est très efficace !", témoigne le père de famille.

Chapitre famille Anne-Gabrielle Caron.
Avec l'autorisation de Franck Jover.
Anne-Gabrielle Caron offre un modèle de courage, de bonté et d’union au Christ dans l’épreuve de la maladie. "Son rayonnement n’est pas tonitruant, il est discret, mais bien réel", conclut Pascal Barthélemy. Si certaines personnes témoignent de grâces reçues par l’intercession d’Anne-Gabrielle, il est encore trop tôt pour lui attribuer des miracles. "Il y a des grâces réelles, rapportées par des fidèles, mais pas suffisamment évidentes pour être reconnues comme des miracles", précise l’abbé Jean-Raphaël Dubrule. Après la phase diocésaine, un nouveau postulateur va être nommé pour instruire la phase romaine. Ce dernier sera chargé d’étudier les différentes pièces et témoignages pour établir la Positio, le document de référence permettant au dicastère pour les Causes des Saints d'atteindre une certitude morale quant à la sainteté d'Anne-Gabrielle. Le cas échéant, la cause pourra ensuite être présentée au Pape, qui seul peut déclarer vénérable un Serviteur de Dieu, par un décret sur les vertus héroïques. Il faut ensuite la reconnaissance d'un miracle pour être déclaré bienheureux, puis d'un second pour être déclaré saint.
Neuvaine par l’intercession d’Anne-Gabrielle Caron :
"Très Sainte Trinité, par le Cœur immaculé de Marie, Nous Te rendons grâce pour Anne-Gabrielle, de tout ce que Tu as réalisé dans sa courte vie. Elle s’est livrée à ton amour et était animée d’un grand zèle pour le Salut des âmes. Nous Te prions, par son intercession, de nous accorder cette grâce (dire la grâce souhaitée), que nous sollicitons de ta Miséricorde infinie, si telle est ta volonté d’amour pour nous. Amen."
Cette neuvaine est suivie d’un Notre Père, de dix Je vous salue Marie, et d’un Gloire au Père.
Sophie Glotin, de France Bleue Provence a publié cet article la veille de la session de clôture de l'enquête diocésaine. Voilà le lien vers le site de publication.
L'étape diocésaine du procès en béatification d'une petite Toulonnaise se termine samedi
Vendredi 6 décembre 2024 à 6:00
La première étape du procès en béatification de la petite Anne-Gabrielle Caron, ouvert en 2020 dans le diocèse de Fréjus-Toulon, se termine ce samedi. Le dossier va pouvoir être transmis au Vatican.
Anne-Gabrielle Caron est décédée à l'âge de 8 ans - Famille
Après l'ouverture d'un procès en béatification de la petite Anne-Gabrielle Caron, enfant de Toulon, décédée en 2010 d'un cancer foudroyant à l'âge de 8 ans, le dossier va pouvoir être transmis à Rome. L'enquête diocésaine est terminée. La session solennelle de clôture se tiendra ce samedi à 18 heures, en l’église Saint-François de Paule à Toulon, la paroisse d'Anne-Gabrielle et de sa famille, la paroisse qui a demandé l'ouverture de ce procès en béatification en 2020.
L'enquête qui s'achève ce samedi a permis de recueillir "une cinquantaine de témoignages" confie à France Bleu Provence Pascal Barthélemy, le postulateur, l'homme chargé d'évaluer la dévotion qui s'est développée autour d'Anne-Gabrielle Caron.
"Ces témoins, catholiques ou non, ont connu Anne-Gabrielle et peuvent témoigner de la façon dont elle a exercé les vertus chrétiennes de foi, d'espérance ou encore de charité. D'autres personnes déclarent avoir reçu des grâces par l'intercession d'Anne-Gabrielle… cela peut-il aller jusqu'au miracle ? Ces informations sont confidentielles. Je peux simplement vous dire que si nous considérions qu'un cas de grâce pouvait relever d'un miracle, nous aurions ouvert une procédure publique pour qu'il soit reconnu."
Des témoignages venus de partout
Après la mort de la petite fille, ses proches et le curé de la paroisse Saint-François-de-Paule de Toulon ont en effet reçu de nombreux témoignages de France bien sûr, mais aussi du Canada ou de Grande-Bretagne. C'est le cas encore aujourd'hui sur le site internet créé dans le cadre de ce procès en béatification et auprès de la famille d'Anne-Gabrielle.
Marie-Dauphine Caron, sa maman, raconte à France Bleu Provence être régulièrement interpellée : "Samedi dernier, sur un marché de Noël, une dame est venue me demander si j'étais la maman d'Anne-Gabrielle. Elle m'a dit travailler dans une école où une classe a pris Anne-Gabrielle comme protectrice. Dans cette classe, il y a une dame, mariée depuis douze ans, qui n'arrivait pas à avoir d'enfants. Neuf mois après avoir prié la Neuvaine d'Anne-Gabrielle, un bébé est arrivé."
Sensible à la souffrance des autres dès son plus jeune âge
Marie-Dauphine Caron décrit sa fille comme "une enfant comme les autres. Elle aimait se déguiser, dessiner, mais c'est vrai que depuis son plus jeune âge, dès ses 5 ans, elle était extrêmement sensible au fait de voir des gens malheureux et au désir de les réconforter". Un sentiment qu'elle éprouvera aussi pendant son dur combat contre la maladie, notamment lors de son hospitalisation à La Timone à Marseille, où elle déclare à sa maman "vouloir prendre la souffrance de tous les enfants hospitalisés".
La famille d'Anne-Gabrielle Caron, aujourd'hui installée à Paris, sera présente ce samedi pour la session solennelle de clôture. "Nous ne pensons pas au quotidien à ce procès en béatification. Il n'a rien changé dans notre manière de considérer Anne-Gabrielle. Elle reste notre enfant. Mais il est très précieux, car il nous permet de savoir qu'Anne-Gabrielle continue de faire du bien autour d'elle. Mais quand on prend de la hauteur et qu'on y pense, c'est vertigineux, c'est trop grand pour nous, c'est dans un autre ordre."
Des étapes encore nombreuses
L'enquête diocésaine se termine donc, mais le procès en béatification, lui, se poursuit. Le dossier, placé sous sceau samedi lors de la session de clôture, va être transmis au Vatican. Un postulateur romain sera nommé et devra étudier à son tour les témoignages.
"Si le Dicastère des causes des Saints est convaincu de la Sainteté d'Anne-Gabrielle, il présentera le dossier au pape qui pourra, s'il est lui aussi convaincu, déclarer Anne-Gabrielle comme Vénérable. Cette étape peut à nouveau durer trois ou quatre ans", explique Pascal Barthélemy avant de poursuivre : "S'il y a ensuite un miracle, la petite fille pourra être béatifiée et devenir Bienheureuse. Si un autre miracle a lieu, elle pourra être canonisée."
Anne-Gabrielle Caron à Toulon - Famille
* Le diocèse de Fréjus-Toulon a autorisé à une fidèle la création d'une Neuvaine pour Anne-Gabrielle. Si elle ne s'est pas encore prononcée pour reconnaître la petite fille comme sainte, l'Église permet aux fidèles d’invoquer un défunt dont ils pensent qu’il est saint.


L'hebdomadaire La Vie a publié un dossier sur la sainteté des jeunes à l'occasion de la Toussaint (31 octobre 2024) sous le titre "Jeunes et saints - Quand l'Église se cherche de nouveaux modèles". Nous reproduisons ici, avec son accord, l'article de Sixtine Chartier sur Anne-Gabrielle Caron, publié dans ce dossier.
Une version plus longue de l'article est accessible ici : https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/anne-gabrielle-caron-une-enfant-de-8-ans-sur-le-chemin-de-la-saintete-96641.php

Avec l'accord de Cyriac Zeller, nous reproduisons son article publié dans Famille Chrétienne le 20 juin 2024
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